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Interview parent joueuse U11F


Publiée le par STEPHANE BESANCON

J’ai eu le plaisir d’interviewer Mme Alice ROUSSEL, maman d’une joueuse dans le club FC Pays Minier, en catégorie U11F. Nous allons, aujourd’hui, parler de son implication dans le monde du football.

Interview parent joueuse U11F

 

1. Introduction

 

Q : Comment votre enfant a-t-il commencé à jouer au football ?

R : Elle a commencé l’année dernière en U8, sur la saison parce que madame avait envie de faire du foot.

 

Q : Quelle a été votre réaction lorsqu’il.elle à montré un intérêt pour le football ?

R :Normal, parce que j’aime bien le foot aussi et son papa regarde beaucoup le foot. Ça ne nous a pas forcément surpris.

 

Q : Êtes-vous vous même passionné.e par ce sport ou vous y portez de l’intérêt grâce à votre enfant ?

R : Passionnée c’est peut être un grand mot mais je vais regarder les matchs de l’équipe de France. Je ne les loupe pas. Après voilà les coacher, les regarder, ça ne me dérange pas lors des matchs mais aller jusqu’à jouer je ne sais pas quand même. On est bien au bord du terrain !

2. Votre rôle

 

Q : Comment gérez-vous son emploi du temps entre les entraînements, les matchs et la vie personnelle ?

R : Je lui ai fait faire déjà un choix parce que l’année dernière elle avait gym et foot mais elle n’avait qu’un entraînement de foot par semaine et un match tous les quinze jours donc à la rentrée elle a dû faire un choix. Parce que deux entraînements plus un match par semaine, plus la gym, ça aurait fait trop. C’est elle qui a choisi et puis ça va bien. On se relaie avec le papa selon comment l’un ou l’autre travaille.

 

Q : Que ressentez-vous quand vous le regardez jouer ?

R : J’aime bien. Je pense que c’est vraiment une fierté et puis c’est vraiment une cohésion d’équipe. En tout cas pour ma part, je ne regarde pas forcément  ma fille en particulier mais c’est vraiment une équipe et c’est une petite équipe qu’on voit grandir donc c’est sympa. Le club est très famille.

 

3. Défis et apprentissages

 

Q : Quels défis rencontrez-vous en tant que parent de joueur ?

R : De ne pas trop crier sur le bord du terrain et de laisser faire le coach lors des matchs. On aurait tendance des fois à vouloir prendre leur place et puis ça reste des enfants. Elle est en U11 mais parce qu’il n’y pas de catégorie U9 chez les filles. En tout cas, il n’y pas d’équipe U9 chez les filles. Elles devraient être l’équivalent U9 chez les garçons donc des fois de les réveiller un peu parce qu’elles sont petites encore. Surtout quand elles sont contre des équipes qui sont des vraies U11, enfin des vraies grandes. Ça fait un bel écart mais les petites se défendent bien des fois.

 

Q : Comment soutenez-vous votre enfant dans les moments difficiles comme une défaite ou une blessure ?

R : Des blessures, elle en a eu pas mal l’année dernière, pas forcément liée au foot mais elle a loupé beaucoup de séances parce que Mme béquille. Je lui disais qu’elle reviendrait meilleure après et plus forte. Et pour une défaite c’est pareil, c’est du collectif et c’est en travaillant qu’on va progresser. D’où les entraînements le mardi et le vendredi.

 

Q : Quelles valeurs pensez-vous que le football lui apporte, sur et en dehors du terrain ?

R : C’est une fille qui est assez timide et fille unique. On a pas forcément dans nos amis, les enfants sont quand même beaucoup plus grands du coup ça lui permet d’avoir vraiment cet esprit d’équipe et s’ouvrir en plus de l’école. Ça change un peu. 

 

Q : En quoi le football participe-t-il à son épanouissement personnel ?

R : Je pense justement s’ouvrir aux autres, pour la confiance en elle également.

 

4. Communauté

 

Q : Que pensez-vous de l’ambiance et de l’encadrement au sein du club ?

R : Il est top quand on sait quand même que c’est des bénévoles. Je trouve qu’ils en font beaucoup. Pour ma part, j’essaie de soutenir l’équipe dirigeante des U11, le plus que je peux, quand je le peux. Pour faire partie d’une association, je sais que ça prend du temps et de l’énergie. Malheureusement des fois les parents ne s’en rendent pas forcément compte. Donc un grand merci à eux.

 

Q : Est-ce que les parents des joueur.euses forment une communauté ou se soutiennent entre eux ?

Participez-vous à des activités ou des évènements organisés par le club ?

R : Je pense qu'ici, chez les filles, les parents se soutiennent assez entre eux. Après, si on prend l’équipe de la mienne, elles sont déjà quatre dans la même équipe et dans la même école. Ça joue un petit peu. Même l’année dernière, quand elle était en U8 et qu’elle n’avait pas vraiment de camarade de sa classe dans son équipe, il y avait quand même déjà une belle cohésion. C’est un club assez famille alors je pense que ça joue beaucoup.

Concernant ma participation à des évènements ou autre, oui en règle générale, quand il joue je tiens la buvette. Quand il joue à domicile, je fais ça. Ou alors, quand il y a eu le tournoi, entre Noël et le Nouvel An, à la Filature. J’y suis allée et j’ai aidé le coach. On a fait un appel aux dons pour leur faire des kawai auprès de différents commerçants. J’ai aidé sur cette partie là.

 

Q : Quel conseil donneriez-vous à d’autres parents dont les enfants débutent ou jouent au football ?

R : C’est un sport de compétition mais il faut qu’ils y trouvent du plaisir. Effectivement il faut les pousser parce que ça reste des enfants et des fois si on ne les pousse pas, ils pourraient avoir tendance à abandonner un peu vite mais il ne faut pas oublier que ça reste un plaisir et du collectif. L’esprit collectif est important. Même s'il y a une camarade qui peut être un peu moins forte une fois ou deux et bien toujours la soutenir. Et surtout que les parents soutiennent. 

 

Q : Avez-vous un dernier mot ou une anecdote à partager sur votre expérience de parent d’un.e joueur.euse de football ?

R : On a eu la chance qu’elle soit convoquée pour faire l’ouverture, au stade Bonal, avec les joueuses de l’équipe de France. Encore un grand merci à l’équipe dirigeante de l’avoir sélectionnée et de l’avoir emmenée. Je pense que ça reste un souvenir mémorable pour elle comme pour nous. Oui elles étaient 3 ou 4 dans l’équipe à partir aussi et elles devaient être 8 ou 10 du Pays Minier, à rentrer avec les joueuses de l’équipe de France, à Bonal. C’était plutôt sympa. Merci au club d’avoir pu organiser ça et merci aux entraîneurs d’avoir sélectionné les filles mais si de leur côté, ça ne devait pas être facile de faire un choix et de ne pas toutes les emmener.

 

Interview réalisée par Mme Florine COURROY

Stagiaire en communication - DAQ de Lure

 

 

 

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